
Pointes de Flèche en Fer forgé
La FORGE du SANGLIER propose plusieurs formes de fers de traits de la période médiévale.
Toutes nos pointes sont réalisées à la forge et sont inspirées de fers retrouvés sur différents sites de fouilles, en Europe et ailleurs, sur des périodes allant jusqu'au XVIème siècle.
Nos recherches sont basées sur plusieurs documents archéologiques dont
"Les armes du diable" (Valérie Serdon).
N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations.

Informations
Les dimensions et grammages sont variables et peuvent être réalisés sur demande.
La classification et les dénominations utilisées sont choisies d'après les résultats de mes recherches en tant que forgeron et archer, basées sur différentes sources et sites de fouilles ainsi que des années d'expérimentation dans une démarche de reconstitution.
Montage sur douille ou à soie?
On retrouve deux grandes familles dans le montage de pointe de flèche, les douilles et les soies.
Les pointes à douilles vont s'emboiter au bout d'un fût qui est taillé.
Le montage sur soie consiste à insérer une longue tige dans l'axe du fût puis à resserrer l'ensemble grâce à une ligature.
Le montage sur douille est plus rapide que le montage sur soie. Aujourd'hui les pointes peuvent être collées avec de la résine d'archerie mais cela était peu utilisé à l'époque. Ce type de montage est celui qu'on retrouve le plus en Occident et le plus souvent dans des contextes militaires.
Le montage sur soie est un peu plus fastidieux mais permet une plus longue durée de vie à la flèche. C'est le montage le plus courant sur tous les continents, on en retrouve entre autre en Occident comme équipement de chasse.


Les différentes pointes
La perce-maille
Une pointe fine pour traverser les mailles et autres protections matelassées (gamboisées). Fortement utilisée au haut Moyen-Age, avant l'arrivée des protections en acier à partir du XIVème siècle.

Pointe de flèche forgée

Pointe de flèche forgée

Pointe de flèche forgée

Pointe de flèche forgée


La pointe à ardillons

Pointe de flèche en fer forgée ou fer de trait Pointe à ardillons

Pointe de flèche en fer forgée ou fer de trait Pointe à ardillons

Pointe de flèche en fer forgée ou fer de trait Pointe à ardillons

Pointe de flèche en fer forgée ou fer de trait Pointe à ardillons
Pointe de flèche à ardillons (ou barbillons). Souvent utilisée pour la guerre.
Les ardillons présentaient une plus grande surface tranchante et de pénétration. Impact redoutable sur les lignes ennemies, elle permettait de ralentir voire stopper une charge de cavalerie.
Ce modèle de pointe fut retrouvé dans de nombreux sites archéologiques à diverses époques, du XII au XVème siècle.
La feuille de saule
Ce fer de trait triangulaire et plat, ressemblant souvent à une feuille, est une pointe autant utilisée à la chasse qu'à la guerre.
Ses côtés acérés permettaient de trancher les cuirs les plus épais de l'équipement du soldat ainsi que celui des plus gros gibiers.

Pointe de flèche en fer forgée ou fer de trait Pointe plate ou feuille de saule artisanat

Pointe de flèche en fer forgée ou fer de trait Pointe plate ou feuille de saule artisanat

Pointe de flèche en fer forgée ou fer de trait Pointe plate ou feuille de saule artisanat

Pointe de flèche en fer forgée ou fer de trait Pointe plate ou feuille de saule artisanat


Le Goujon
La caractéristique de ce fer de trait est sa capacité à trancher plutôt qu'à frapper ou transpercer. Utilisé à la chasse et à la guerre, on retrouve un grand nombre de formes dans différentes régions et à différentes époques



Le tranche jarret
Variante sur le principe de la pointe goujon. Sa forme en croissant offre une plus grande envergure. Elle serait plutôt destinée à la chasse aux oiseaux et petits gibiers.


La pointe incendiaire cage
Le combustible à base d'étoupe, de poix ou de naphte était incéré dans la cage. Une fois allumé, la vitesse et le souffle attisaient le petit brasier durant la trajectoire de la flèche pour enflammer à l'impact toit de chaume, réserve de foin, etc...
La pointe incendiaire longue

Le principe pour cette pointe était d'enrouler le tissu imbibé autour de cette longue tige.


Cette pointe à douille conique simple de fabrication et peu coûteuse en matière première est idéale pour l'entraînement. Ces fers de trait ont un grand pouvoir de pénétration dû à la surface pointue où toute l'énergie cinétique est concentrée.
Pointe à douille
Pointe à trois faces

Pointe lourde de guerre. Sa forme pyramidale à trois faces permet une force d'impact exceptionnelle. Quasiment exclusif aux traits d'arbalète, ce modèle fait partie des pointes lourdes militaires de la fin du Moyen-âge.



La pointe double lames
Cette pointe peut prendre une multitude de formes et de dimensions. Un exemplaire de cette pointe fut retrouvé monté sur une flèche de chasseur de rennes. Ce genre de pointe fut souvent utilisé aussi pour son efficacité contre les chevaux. Aussi bien à la guerre qu'à la chasse ces longs tranchants provoquent des dégâts dévastateurs sur les cuirs et les chairs.
La Bodkin
Une pointe de flèche lourde et trapue. Exclusivement à usage militaire, elle est efficace contre les armures. Les arcs de plus en plus puissants, les flèches deviennent donc plus lourdes et plus grosses ainsi que les pointes. Le principe était de tirer en cloche pour avoir un impact plus puissant et perforant.

La pointe matras
Pointe aussi appelée assommoir ou heurtoir. Exclusivement utilisée pour la chasse aux petits gibiers. L'animal était rompu par la violence du choc, tout en épargnant la fourrure et la peau . Cette pointe rarement en acier est plus souvent répertoriée en bois dans les manuscrits.

La pointe romaine à trois lames
Pointe de flèche antique romaine, souvent en bronze ou en fer. La disposition des lames permettait une bonne perforation des cuirasses. Essentiellement pour usage militaire.


Pointe tête de bélier

Cette pointe n'est pas une reconstitution historique, il s'agit d'une de nos créations.
La répartition du poids et le type d'impact est similaire à une pointe assomoir.
